Bébé ne dort pas dans l'avion
Voyages

Ton premier voyage… La France! (Sixième et dernière partie)

Notre voyage en France touche à sa fin! Nous allons enfin retrouver Papa… Mais avant cela, embarquons pour un vol transatlantique de jour avec bébé Louise!

Dernières péripéties et c'est fini

A chaque moyen de transport ses mauvaises blagues...

De retour dans le taxi

Accroches toi bien ma chérie, l’histoire n’est pas finie.

Bon, pas trop de suspens sur la chute, tu la connais. Aujourd’hui, nous sommes bien au chaud à la maison avec Papa… Mais ce n’était pas gagné d’avance!

Je t’avais laissé mercredi 8 janvier, au matin, chez tata Charlotte. (Joyeux moiniversaire!). Je te réveille doucement de ta sieste, car nous devons nous préparer pour prendre le taxi que j’avais réservé la veille.

Un chauffeur m’appelle pour me dire qu’il sera là dans quelques minutes. Pas de soucis, nous serons à l’heure au lieu de rendez-vous. Je suis un peu surprise car je reçois à peu près au même moment deux SMS me confirmant la course pour l’aéroport Charles de Gaulle… 

Je te prépare, je m’équipe de tous mes sacs et accessoires et nous nous dirigeons vers la sortie de l’hôpital. Le taxi est là, nickel.

Une fois tout rangé dans le coffre et ton carseat bien attaché, nous nous mettons en route. Sauf que deux minutes plus tard je reçois un appel d’un numéro que je ne connais pas… C’est un chauffeur qui m’attend devant l’hôpital et qui se demande où je pourrais bien être.

Ben dans le taxi…

Il s’énerve un peu et fini par raccrocher. Et là, je reçois un autre appel, d’un autre numéro… Encore un taxi qui m’attend et qui s’impatiente… Cette fois je me fais incendier au téléphone!

Mon chauffeur comprend vite la situation et m’explique que la centrale programme toujours plusieurs voitures pour une seule course. Ainsi, ils évitent que le client ne se fassent planter par des chauffeurs peu professionnels.

Sur le principe c’est plutôt sympa, sauf qu’en attendant, j’ai deux monsieurs mécontents qui viennent de me mettre un gros coup de pression…

Se repérer à Charles de Gaulle

La voiture nous dépose juste devant la porte pour l’enregistrement des bagages, heureusement car je n’aurais pas su faire dix kilomètres avec ce chargement. Charles de Gaulle, c’est un autre level d’aéroport!

De premier abord, ça ressemble à un gros capharnaüm, sauf qu’en réalité leur organisation est presque militaire et ça dépote… plutôt bien.

Première étape: imprimer les étiquettes bagages sur une borne. Sauf que nous, il nous faut aussi des étiquettes pour la poussette et le cosi. Du coup, je pars en quête d’une petite dame Air France pour demander de l’aide. On m’envoie auprès d’un guichet où une madame nous prend en charge. 

Maman rodée dans les aéroports

Nous avons la chance de tomber sur une personne coopérative, qui accepte de trouver des solutions pour faire un seul bagage de mes deux sacs à dos. Oui parce que chez Air France, tu as droit à 23kg…en un seul bagage… quelle arnaque!

Du coup, je ficèle mes sacs l’un avec l’autre et on fourre le tout dans une espèce de grand sac poubelle transparent. Et hop! Un bagage enregistré.

Elle m’imprime ensuite les étiquettes pour la housse de la poussette et le cosi, qui seront récupérés au dernier moment à la porte d’embarquement.

Je commence à être rodée en aéroports maintenant. Stratégiquement, je procède par étapes: pause pipi avant de passer le check de sécurité, mise en place du porte bébé, nous voici parées.

Encore une fois, nous bénéficions du coupe-file spécial familles et heureusement, car il y a un monde fou! Comme par hasard, je suis sélectionnée par la machine pour un contrôle aléatoire complémentaire… Toi, ça ne te pose pas de problème, il y a du monde avec qui papoter et beaucoup de choses à regarder. 

Nous arrivons malgré tout à la porte d’embarquement suffisamment en avance pour manger la purée et nettoyer une belle cacastrophe. Nouvel épisode de “Louise à poils au milieu de…” l’aéroport.

Une fois encore, maman aura été en apnée de la descente du taxi jusqu’à l’embarquement, pas une seconde pour s’arrêter, prendre le temps, souffler…

La course dans l'aéroport

Quitter Paris?... C'est pas gagné!

Prioritaires dans l'avion

Nous sommes à nouveau prioritaires pour monter dans l’avion et nous en profitons pour nous installer tranquillement.

Maman sort tout le nécessaire pour les huit heures de vol à venir. Les couches, les lingettes, quelques jouets, la turbulette, tétine et doudou, le biberon et des dosettes de lait… Bref toute une organisation!

Les autre passagers arrivent et s’installent à bord. Tu regardes tout ce monde et tu restes bien calme, je garde espoir pour que tu me fasses une bonne sieste pendant le vol.

Chacun trouve sa place et s’installe, quand j’entends “Monsieur …, Madame …, Madame Amélie Gislot et Monsieur … sont priés de se faire connaître auprès du personnel de bord”. Je me fais donc connaître auprès du personnel du bord.

L’hôtesse me rassure, c’était juste pour vérifier que j’étais bien à bord… Oui, oui, je suis bien là, je retourner m’asseoir maintenant?

Contrôle aléatoire et grosse frayeur

Cinq minutes plus tard: “Monsieur … et Madame Amélie Gislot sont priés de se faire connaître auprès du personnel de bord”. On se relève, on retourne voir notre hôtesse qui se montre beaucoup moins rassurante que tout à l’heure.

En fait, il faut que nous ressortions de l’avion avec TOUTES nos affaires car les autorités américaines font des contrôles aléatoires sur certains passagers, et j’ai la chance d’avoir été tirée au sort! (Encore??)

Je commence à tirer la tronche et à paniquer car un bébé de cinq mois ça ne se fourre pas sous le bras si facilement. Tu te retrouves donc dans les bras de l’hôtesse, trop contente de s’occuper de ta petite bouille toute mignonne.

Je rassemble tant bien que mal nos affaires et tente de tout faire ré-entrer dans mon sac sous le regard inquisiteur des autres passagers. Rouge aux joues et larmes aux yeux, tu me connais… 

Au moment de sortir de l’avion, un gentil stewart me dit tout tristement “Comme c’est dommage, nous aurions été ravis de vous avoir à bord avec nous!”… Heuuuu, pardon??? Mais si si, on part bien avec vous!!! Je regarde l’hôtesse entre crise de nerfs et de panique, je commence à penser qu’elle m’a caché la vérité pour que je ne fasse pas de scandale dans l’avion et qu’en fait ils vont décoller sans nous!

Elle me garantie que cela n’arrivera pas… Je la suis sans être vraiment rassurée… Toi tu es trop posée dans ses bras, tu sembles limite sur le point de t’endormir bercée par tous ces allers et retours.

Petite rando au pas de course dans les couloirs de l’aéroport pour qu’une madame me passe le scanneur devant, derrière, sur les côtés, sur le dessus et le dessous des mains… Et c’est tout! 

Ouf, on va pouvoir y aller

L’hôtesse qui te tenait me dit qu’elle ne peut pas revenir avec moi dans l’avion. Ha bon ok, je suis tellement sous pression que je ne comprends plus trop ce qu’il se passe.

Je te récupère, retourne à la porte d’embarquement, la rampe d’accès passagers ayant été enlevée on me fait passer par l’accès du personnel de bord. Nous retournons enfin à notre place et je recommence la procédure d’installation pour le vol.

Je me fais aussi petite que possible, bien que je ne sois pas responsable de ces quarante minutes de retard… (Et que trois autres passagers dans la même situation que nous arrivent juste derrière.)

Ma petite Louise, tu as été incroyablement sage durant tout ce remue ménage. L’avion commence le roulage tandis que tu bois tranquillement ton biberon, nous n’avons pas encore décollé que tu dors déjà. Tu restes assoupie pendant près d’une heure jusqu’au moment de la distribution des repas…

Une heure de sieste c’est peu mais c’est toujours ça de pris. Le vol sera ensuite un enchaînement de micro-siestes de 30 minutes et de phases d’excitations dues à la fatigue s’accumulant. Chaque fois que tu sombres enfin dans le sommeil un évènement vient te perturber.

Tu dormiras mieux à la maison ma puce. Trop de bruits, trop de lumières, trop d’animations… et de cacastrophes (ENCORE!!) Nous testons donc les tables à langer de l’avion, et je tiens à noter que c’est vachement bien fichu!

Louise en avion

Retour au pays

Comme à ton habitude, tu t’endors au moment de l’atterrissage et en maman bien rodée, j’avais prévu le porte bébé pré-installé. Nous sommes enfin sur le sol américain!!

L’agent de la douane fait un peu la moue en constatant que mon visa n’est pas valable, que j’ai un ESTA et que tu es de nationalité américaine… Je lui explique alors brièvement notre situation un peu bancale et, ne voyant rien d’illégal dans nos papiers, il accepte de me laisser passer. Ouf! 

Cette fois je ne me ferai pas avoir pour récupérer nos bagages, je sais où chercher si je ne trouve pas tout directement sur le tapis roulant. En dix minutes, j’ai tout rassemblé et je me dirige vers la sortie.

Il ne nous aura pas fallu une heure entre l’atterrissage et le moment où j’aperçois papa, qui nous attend impatient devant la porte! Tu dors encore ma petite chérie. Ce n’est qu’une fois à la maison que tu ouvres bien grands tes yeux et lèves un regard plein d’amour vers ton papa.

Je crois que nous pouvons le dire enfin, nous avons fini notre aventure!

Merci à ma petite aventurière

Et voilà, notre aventure s’est terminée il y a quelques jours. Nous avons repris nos petites habitudes, avec quelques nouveautés. Maintenant, tu dévores purées et compotes, tu croques dans des bananes et tu bois ton lait au verre.

Tu n’es toujours pas une championne de la sieste, mais tu fais des nuits complètes de 19h à 7/8h. Pas toutes les nuits, car maman t’a dit “à partir de 3 nuits d’affilées, tu dors dans ta chambre”… du coup tu m’en fais 2 sur 3… Chipie!

Tu te tiens assise toute seule et tu continues à explorer du regard le monde qui t’entoure (à quand les déplacements??). Papa et maman sont chaque jours épatés de la petite fille que tu deviens, il nous tarde de t’emmener sur de nouvelles aventures…

La prochaine? Un long week-end à Toronto pour la saint Valentin!

Maman tient à remercier beaucoup de monde, sans qui ce périple aurait été difficile, voir impossible. À tous les papis et toutes les mamies pour leur amour et leur patience. Tous les tontons et toutes les tatas pour leurs conseils et leur soutien. Les cousins et toutes les cousines pour leur joie de vivre et ce qu’ils t’ont appris à faire en si peu de temps. Merci aussi aux tata-marraines que nous n’avons pas pu voir, et qui ont compris et accepté que ce périple était déjà bien chargé… 

Mille mercis à ton Papa d’avoir été si fort, d’avoir gardé pour lui ses peurs et sa tristesse de nous laisser partir, pour ne pas me transmettre d’avantage de stress que je n’en avais déjà. Merci à lui de nous avoir portées par son amour dans cette incroyable expérience. Il nous tarde de partager les prochaines à ses côtés…

Famille pleine d'amour

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